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Chapitre 1 : Croissance, accumulation de capital

Croissance, accumulation de capital

et progrès technique

 

I.      Les sources de la croissance

 

1.  Le rôle de la productivité, notamment du travail

 

Ø  La production dépend du travail et du capital. Sous l’appellation du capital, on désigne les moyens non humains comme les machines ; et sous le travail, les activités humaines : le travail fournit par les hommes. Historiquement, c’est vérifié que l’augmentation de l’un ou l’autre facteur favorise la croissance.

Exemple : pendant les trente glorieuses la population active a augmentée de 60% à 80% de la population totale (le rôle des femmes).

Ø  La production est donc liée a des qualités mais on peut l’augmentée en améliorant l’efficacité d’un facteur. Celle-ci est mesurée par la productivité : c’est le rapport entre la production et l’un des facteurs (travail et capital). La productivité du travail peut-être partagée en deux :

o   Productivité horaire du travail

o   Productivité physique du travail

 

2.  Comment augmenter la productivité du travail ?

 

Ø  La division technique

Dans une entreprise, c’est obtenir une division technique qui augmente l’efficacité du travail.

Chaque travailleur se focalisera sur un domaine dans lequel il se spécialisera. C’est un concept d’Adam Smith (Ecosse) ; ex : dans une entreprise d’épingles, il y a 18 opérations.

·         Chaque ouvrier maitrise mieux son opération

·         Chaque ouvrier spécialisé ne perd plus son temps dans d’autres tâches

·         Les tâches les plus simples seront confiées aux machines

La division technique du travail augmente judicieusement la productivité, la quantité et la qualité du travail.

Ø  L’accumulation de capital

Lorsqu’une entreprise investit dans le capital, elle obtient une augmentation de la productivité du travail et du capital.

Il y a un lien entre capital et travail (dans les deux sens / positif et négatif). Trop de machines aussi, mènent au chômage. On remarque depuis le XIXème siècle qu’un travailleur utilise de plus en plus de capital. On dit que les entreprises utilisent plus de machines. On dit aussi que l’intensité capitalistique s’est accrue, donc elle favorise la productivité du travailleur

Ø  Les progrès techniques

C’est l’ensemble des innovations, comme la création de nouvelles machines, de nouveaux procédés de fabrication (réorganisation des postes …)

3.  Les facteurs non économiques de la croissance

Comme Max Weber l’a montré dans son Ethique et l’Esprit du capitalisme au XXème siècle, certaines valeurs on joués un rôle dans certains milieu économiques. Les individus réagissent aussi à des ides. Ila remarque que chez les commerçants calvinistes, le travail était relie a une dimension religieuse. Les calvinistes se sont investis dans l’effort, dans le but, de réussir leur vie religieuse.

Ø  Dans le développement du capitalisme l’entrepreneur a un rôle important : (2 rôles)

 

·         Augmenter la production en choisissant la combinaison optimale des facteurs de production. Il décide quels facteurs choisir et quelle place leur accorder. Il va choisir sa combinaison et son cout (salaires, prix des machines, …).

·         Parier sur l’avenir. Une entreprise qui n’investit pas risque de se retrouver dans une situation périlleuse

 

Ø  L’Etat joue 3 rôles importants :

 

·         L’Etat fixe les règles. C’est le seul qui a ce pouvoir. Son objectif est de corriger les failles du marché. Il créé aussi un cadre juridique (ex : contrat de travail,…). Les coûts liés aux transactions entre les acteurs sont réduits (es : il y moins de procès,…).

·         Interventions dans des domaines non rentables, dans l’intérêt public et qui a des répercutions. On appelle ces secteurs des effets externes positifs ou externalités positives.

·         L’Etat fixe la politique économique en stimulant la quantité ou de budget.

 

II.      Capital et croissance

 

1.  L’investissement facteur de la croissance

 

Ø  Investir, c’est acheter des machines mais aussi employer des personnes. En conséquent, l’investissement est une partie de la demande. Les entreprises font appel à d’autres entreprises pour s’équiper et elles achètent des biens d’équipement qui sont des machines, des produits semi-finis nécessaires à leurs produits (ex : pneus de voiture).

§  L’Allemagne connait une situation économique fleurissante. Elle fournit les pays qui s’équipent de machines outils.

§  Pour sortir de la crise de 1929, selon Keynes, il fallait augmenter les dépenses publiques, afin qu’il y ait plus de demande donc plus d’investissement ce qui augmente la demande générale, pour ainsi réduire le chômage ; ce qui donne un cercle vertueux.

(Le second plan était : le plan d’austérité, selon lequel il faut réduire les dépenses, donc la demande, il s’en suit une augmentation du chômage ce qui donne un cercle vicieux.)

L’investissement entraine un accroissement plus que proportionnel du revenu national, ce qu’on appelle le multiplicateur Keynésien. Toutefois, cela fonctionne uniquement en économie fermée. Ces investissements sont généralement réalisés par l’Etat (investissement public).

Ø  A contrario, l’investissement permet d’augmenter les capacités de production. Cela permet d’agir sur l’offre, l’investissement donc, a un rôle direct sur la croissance d’autant plus qu’il va faire appel aux progrès techniques en améliorant l’offre.

La loi des rendements décroissant est quand on augmente la production de manière indéfinie, la production ne suit pas automatiquement.

1.  La décision d’investir

I.      Progrès technique et croissance

Quelles sont les relations entre progrès technique et croissance?

L'invention est une création, une recherche scientifique «ex nihilo". L'innovation est l'application et l'amélioration d'une découverte dans le système économique. Joseph Schumpeter élargit cinq formes d'innovations: les nouveaux produits, les  nouveaux procédés de production, les nouveaux marchés, les nouvelles sources de matière première et les nouvelles formes d'organisation de la production.

 

1.  Les origines du progrès technique

C'est l'ensemble des améliorations apportées aux façons de produire et aux produits. On distingue invention et innovation. Les inventions sont le fruit de la recherche fondamentale: c'est un bien public. L'innovation est une application réussie d'une invention: elle dépend de la recherche appliquée qui est réalisée soit en université ou par le secteur des recherches et développement(RD) des entreprises. Selon Schumpeter, c'est un entrepreneur qui prend à risque d'innover car on est jamais sûr qu'il soit viable économiquement. Son objectif est qu'il soit le seul à fabriquer un produit et d'obtenir un monopole de fait. Le rôle de l'Etat n'est pas à négliger puisqu'il finance la communauté scientifique qui est à l'origine des inventions elle même stimulant les innovations: il garantit également la protection des brevets d'innovations. L'Etat est aussi à l'origine de la formation des chercheurs de la RD.

2.  Les conséquences du progrès technique sur la croissance

Quelles sont les répercussions d'une innovation sur la vie d'une entreprise?

L'objectif d'une innovation est de permettre l'amélioration de la vie de l'entreprise. Pour cela, l'innovation va conduire à des gains de productivité qui engendrera une augmentation de la productivité. Les gains de productivité ont généralement des conséquences positives sur la croissance: ce n'est pas toujours le cas. On énumère ainsi quartes conséquences:

a.   La baisse des prix

Une nouvelle machine va permettre des gains de productivité: le coût de chaque voiture par exemple diminue puisque sans dépenser plus de travail ou plus d'intrants on fabrique plus de voitures.

b.  La hausse des salaires

Cette baisse des prix favorise une hausse des salaires ainsi qu'une hausse de la consommation. Ces gains diminuent la durée de travail. En effet, si on peut fabriquer un bien plus rapidement, chaque travailleur consacrera moins de temps à la production par exemple en France, on est passé des 39 heures aux 35 heures de travail.

c.   Les innovations

Une innovation permet les gains de productivité, les prix baissent et l'entreprise devient plus compétitive: le chiffre d'affaire augmente. Dans ce cas, les profits augmentent et les actionnaires reçoivent une plus grande part. Une partie de ce profit doit être consacrée à l'investissement.

d.  Le partage de la valeur ajoutée

La valeur ajoutée est également redistribuée en partie sous forme de salariés. Les salariés produisent plus, on peut imaginer qu'ils revendiqueront une hausse de salaires, ce qui augmente les revenus.

3.  Le progrès technique et les structures économiques et sociales

Schumpeter à montré  que le progrès technique, dans la première moitié du XXème siècle, entraîna des bouleversements économiques dans les structures de production. On l'avait déjà remarqué à court terme (le progrès technique modifie la productivité du travail). On exige moins de travailleurs, ce qui provoque la hausse du chômage. A long terme, les entreprises ou les branches d'activité qui connaissent des gains de productivité rapides grâce aux innovations, vont connaître des profits élevés. Ces secteurs attirent de nouveaux producteurs. Les anciens secteurs qui produisaient du scalpel seront considérés comme des outils dépassés: ces entreprises vont disparaître. L'introduction de l'informatique a également attirait de nouveaux producteurs et a transformé le métier de journaliste. Les entreprises travaillant dans la presse ont eux aussi été bousculés par internet: le papier est en cours d'abandon et des imprimeurs se reconvertissent. Il y a aussi des répercussions sur les producteurs de papiers et sur l'industrie chimique mais on recrute des informaticiens, des graphistes etc ... Il y a donc deux aspects: une destruction de secteur en déclin et des secteurs en essor ce que Schumpeter appelle la destruction créatrice.

 

 



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